Raphaël présentera ses oeuvres Double pendule (2023) et Pi (2023), réalisées lors de sa résidence au Laboratoire Manceau de Mathématiques LMM dans le cadre du festival Les Photographiques au Mans.
L’exposition se situe dans l’espace de la Collégiale Saint-Pierre-La-Cour. Elle réunit une sélection de ses travaux en collaboration avec des scientifiques :
Covariance (2015) conçu avec Alexandre Brouste, Ars Magna (2015) réalisés durant sa résidence à la Villa Médicis, à Rome.
Équation du Temps (2019) en résidence de la FRMPL au LMM,
Astrarium (2020), Autoportrait (2020) et Le Problème à trois corps (2022) en résidence de la FRMPL au LMM.
Un vernissage et une visite spéciale de l’exposition pour les membres de la Fédération Henri Lebesgue, du laboratoire LMM et certains membres extérieurs invités aura lieu le vendredi 5 avril.
Comment une fonction mathématique peut-elle être photographiée ?
Extrait d’un entretien avec R. Dallaporta, Ouest France 13/03/2024
(…) Pourquoi vous, photographe, travaillez-vous avec des mathématiciens ?
Nous avons, artistes et chercheurs, beaucoup de points communs : l’intuition. Leur sujet de recherches vient beaucoup de l’intuition, même si scolairement ce n’est pas vraiment cette notion que l’on retient. Mais aucun des scientifiques que j’ai rencontrés n’a désavoué. Ce qui m’intéresse, c’est leur curiosité, la façon dont ils ont cheminé dans leurs recherches. C’est très inspirant !
(…) Alexandre Brouste, mathématicien, travaille sur le hasard. Nous sommes menés par les mêmes choses : la condition humaine, la façon dont on envisage le présent, comment on peut prédire l’avenir etc. Les outils qu’il utilise sont d’une réelle élégance mathématique.
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source : Comment une fonction mathématique peut-elle être photographiée ? R. Dallaporta – Ouest-France-13 mars 2024
avec l’aimable autorisation de la galerie Jean-Kenta Gauthier
avec l’aimable autorisation de la galerie Jean-Kenta Gauthier